Christophe Bonduelle

Résumé

Christophe Bonduelle est né le 14 décembre 1959 à Renescure. Son père, Félix Bonduelle, était directeur commercial de Bonduelle. Sa mère était Bernadette Lemesre³. Il a deux frères, Benoît et Marc, et deux sœurs, Véronique et Charlotte. Louis Bonduelle Dalle, son arrière-arrière-arrière-grand-père paternel, a fondé Bonduelle avec Louis Lesaffre-Roussel en 1853.

Biographie

Christophe Bonduelle est né le 14 décembre 1959 à Renescure. Son père, Félix Bonduelle, était directeur commercial de Bonduelle. Sa mère était Bernadette Lemesre. Il a deux frères, Benoît et Marc, et deux sœurs, Véronique et Charlotte. Louis Bonduelle Dalle, son arrière-arrière-arrière-grand-père paternel, a fondé Bonduelle avec Louis Lesaffre-Roussel en 1853.  Christophe Bonduelle est diplômé de l’Ecole des hautes études commerciales du nord en 1982.

Bonduelle rejoint l’entreprise familiale Bonduelle en 1985¹. Il était le directeur de son usine à Beauvais. Il ouvre ensuite des succursales en Espagne et au Portugal. Il en est président depuis 2001 et chef de la direction depuis 2005. Il a créé la Fondation Louis-Bonduelle pour promouvoir la consommation de légumes en 2005. En 2010, il a ouvert une usine au Brésil.

Bonduelle siège au conseil d’administration de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA) depuis 2005. Il a reçu en 2011 le prix « Chaptal 2011 de l’industrie » de la Société de gestion pour l’industrie nationale. Il siège à l’Assemblée générale de l’École des hautes études commerciales du nord. En 2019, il avait une fortune estimée à 521 millions d’euros.

Le 2 mars, 18 h 30, à Marcq-en Baroeul devant une assemblée de patrons, présents à la conférence organisée par Entreprises & Cités à l’occasion de la publication de l’ouvrage collectif « Dictionnaire amoureux de l’entreprise et des entrepreneurs » sous la direction de Denis Zervudacki chez Plon, Christophe Bonduelle nous livre une réflexion intéressante sur l’entrepreneuriat. Comme les autres conférenciers, il a été invité à choisir deux mots dans l’ouvrage illustrant ses coups de cœur. Il a opté pour la notion de « profit », développée par l’économiste Michel Didier, et la notion de « confiance » relatée par Xavier Fontanet, ancien président d’Essilor.

Christophe Bonduelle souligne plusieurs déviations présentes dans le lexique français qu’il accuse d’être quelque part responsable de la diabolisation de l’entrepreneuriat. Bien souvent, en France, on considère qu’une entreprise est là pour faire du profit. Or « profit » est assimilé à « profiteurs », de même que dans le terme « résultat d’exploitation », il y a « exploiteurs ».

Et même quand on parle de « conserves », en référence au secteur de l’agroalimentaire de Bonduelle, il nous est très facile de faire le rapprochement avec la notion de « conservateurs ». Autant d’éléments qui expliquent qu’en France, on n’aime pas l’entreprise et que, curieusement, on n’aime que « son entreprise » ! Or, comme l’explique si bien l’économiste Michel Didier, « le profit d’aujourd’hui c’est l’investissement de demain et c’est l’emploi d’après-demain ».

La notion de « confiance » est, quant à elle, très riche pour nous guider sur la bonne voie. Il y a trois types de confiance qui font souvent défaut aux entrepreneurs et, plus particulièrement en France ; la confiance en soi, la confiance en l’autre et la confiance en l’avenir.

Réalisations

La Fondation Louis-Bonduelle